Je mets en ligne un mémoire que j’ai rédigé en 2017 à l’occasion d’une reprise d’études. Il s’agit d’une sorte de synthèse sur la scène alternative des années 1980 et la politique.
Depuis un bouquin est sorti, je ne l’ai toujours pas lu, bien qu’il soit dans ma pile des livres à lire. Il contient certainement des infos qui n’ont pas été intégrées dans ce travail :
DE KERGARIOU Caroline, No future – Une histoire du punk : 1974-2017, Perrin, 2017, 654 p.
Il y a eu probablement d’autres choses car une sorte de programme de recherches a été lancé.
Je ne possède pas de données très fiables mais j’ai toutefois l’impression que la recherche d’État (sociologie, musicologie, histoire etc.) a certainement plus investi dans le domaine du rap et du hip-hop que dans le champ du punk en France. Le phénomène est plus marginal, certes, et je n’ai rien contre le rap, au contraire.
Une pure hypothèse pourrait être que l’application de ces études en terme de pacification/canalisation des zones urbaines dites sensibles était sans doute plus prometteuse pour le rap que pour le punk. En ce sens, le Capital et l’État – ces deux abstractions – se mettent toujours d’accord pour convenir de ce qu’il convient d’analyser et donc de décomposer afin de le neutraliser.
Au reste, cela vaut pour l’histoire du rock alternatif lui-même. Mais l’aventure fût belle et ce qui, sans doute, est le plus intéressant réside dans ce que ce mouvement a changé dans le vécu de celles et ceux qui en furent acteurs et/ou spectateurs. Et ceci n’est pas mesurable ni réellement verbalisable. Tant mieux, peut-être.
1981-1989 – « La France dort… » Scène rock alternative et politique – Juin 2017, 37 p.
Alexis.